EDITO

Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU, constatait en 2017 que « le mépris des droits de l’homme est une maladie qui se propage partout, au nord, au sud, à l’est, à l’ouest ». Mais il ajoutait que « le combat en faveur des droits de l’homme n’est rien d’autre qu’un combat mené pour ouvrir le champ des possibles et faire ressortir le meilleur de nous-mêmes et de nos sociétés… Ils sont le moteur du progrès et peuvent changer le cours de l’histoire. » Aujourd’hui, face à la montée des violences de toute forme, le combat des défenseurs des droits, des ONG et idéalement de tous les citoyens est plus que jamais indispensable.
Depuis 17 ans, à Toulouse et en région, le Festival Cinéma et Droits de l’Homme propose de découvrir des exemples de cette lutte et d’y réfléchir à travers des films, débats et expos. En janvier 2025, les 19 films retenus aborderont des sujets très divers : les menaces contre les militants environnementaux, le parcours chaotique des migrants, les femmes génocidaires au Rwanda, le traumatisme de la guerre en Ukraine, le conflit israélo-palestinien, la situation en Nouvelle-Calédonie, les violences policières, la torture… D’autres porteront sur le sur-tourisme ou donneront espoir avec la rédemption possible en prison à travers l’art. Nous vous attendons nombreux.

 
Pour le collectif FCDH*,
Françoise Laborde

*ACAT, Amnesty International, CCFD Terre Solidaire, École des Droits Humains et de la Terre, Les Amis du Monde diplomatique, Médecins du Monde, Médecins Sans Frontières